Publié dans Economie

Infrastructures  Madagascar et Arab Contractors ouvrent des pistes de coopération

Publié le mercredi, 13 novembre 2024

Lors de la 12e session du Forum urbain mondial qui s'est tenue au Caire du 4 au 9 novembre, des discussions ont eu lieu entre Heba Abu Al Ela, membre du conseil d'administration de la société égyptienne Arab Contractors, et Valery Ramonjavelo, ministre des Transports et de la Météorologie. Ce dernier était accompagné de Gérard Andriamanohisoa, secrétaire d'Etat chargé des Nouvelles villes et de l’Habitat. Cet échange s'inscrit dans une volonté de coopération entre Madagascar et l'Egypte dans divers projets de développement infrastructurel.

Selon un communiqué publié par le ministère des Transports hier, « la réunion a permis d'ouvrir des pistes de coopération dans plusieurs secteurs de la construction, notamment les infrastructures de transport, les équipements et les services publics, ainsi que la création de nouvelles communautés urbaines ». Les représentants malagasy ont salué la compétence et la renommée internationale d'Arab Contractors, tout en exprimant leur désir de poursuivre les négociations pour concrétiser ces collaborations.

Accélération 

Selon une source officieuse, Arab Contractors également connue sous le nom d’Al Mokawloon Al Arab, est une société égyptienne de renom dans le domaine de la construction et de la sous-traitance. Fondée en 1955 par Osman Ahmed Osman, qui a par ailleurs occupé le poste de ministre du Logement sous la présidence d'Anouar el-Sadate, l’entreprise a été nationalisée en 1961 à la suite de la révolution égyptienne de 1952. Depuis lors, elle s’est imposée comme un acteur clé dans la construction d’infrastructures majeures en Egypte, mais aussi à travers le monde. Les ambitions de l’entreprise ne se limitent pas à l'Egypte. Avec des projets dans des pays comme le Maroc, l’Algérie, l’Ouganda et le Liban, la société continue de diversifier ses activités. Elle est notamment impliquée dans des secteurs aussi variés que la banque, l’assurance, l’agriculture, la transformation alimentaire, l’hôtellerie et la santé. A Madagascar, ce géant de la construction pourrait jouer un rôle dans l'accélération du développement des infrastructures. Selon le communiqué officiel, ces nouvelles discussions offrent à Madagascar l’opportunité de tirer parti de l’expertise pour moderniser ses infrastructures et dynamiser son économie. La priorité sera accordée à la construction de routes, d'autoroutes et de systèmes de transport modernes, tout en soutenant la création de nouvelles villes et en améliorant les services essentiels pour les citoyens. De futures discussions sont attendues pour finaliser les détails des projets à venir.

 

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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